1. Avantage matériel

Valoriser son matériel d’avance

Quand on possède l’avantage matériel, l’une des stratégies possible est de le mettre en valeur immédiatement.

Pour ce faire, il faudra dans un premier temps décrire notre avantage, selon les valeurs à l’échange.

Dans les situations simples : “J’ai une pièce de plus”, “Un pion de plus”

Dans des situations plus complexes : “J’ai deux pièces pour une tour”, “Une paire de fous et un cavalier contre une dame “. Dans un second temps, il faudra faire en sorte de mettre en avant notre matériel de manière à exploiter le surnombre décrit juste avant.

En effet, avec une pièce de plus quelconque, on peut déborder n’importe quelle zone de l’échiquier à l’aide d’un attaquant supplémentaire.

Plus spécifiquement, avec une tour de plus, on cherchera aussi à entrer sur les colonnes et pénétrer sur les rangées dangereuses. Avec le fou, on ira chercher les diagonales ouvertes.

Avec l’avantage d’une tour contre un cavalier, on cherchera, en plus des colonnes ouvertes, à faire bouger le jeu sur les deux ailes.
La tour, ayant plus de portée que le cavalier révèlera dans ces conditions-là ses dons d’ubiquité.

Je laisse libre court à votre imagination pour envisager d’autres cas de figures possible et ses différentes solutions.

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Dans la situation présente ci-dessous, les noirs présentent l’avantage matériel d’un pion :

Que ce soit aux blancs ou aux noirs de jouer, la partie est nulle, car il est impossible de valoriser notre matériel d’avance, et ce pour deux raisons :

-Il est impossible de créer un pion passé, la poussée f6 étant contrecarrée par la perte du pion e6.
-Le roi blanc étant placé derrière les pions noirs, ces derniers n’entravent pas sa liberté.
Dès lors qu’il peut en jouir librement, le zugzwang n’est pas d’actualité.

Accédez à l’analyse de la position ici : https://lichess.org/study/MM3I0oDl 

A 10 contre 11 au rugby, l’équipe adverse cherche le débordement sur les ailes, en jouant une série passe à droite puis, arrivé au bout, une autre à gauche afin de créer un déséquilibre, ouvrir une brèche avant de s’y engouffrer.

Un joueur en moins et la surface en largeur du terrain est moins bien couverte lors des phases de jeux défensives.

Mais si c’est un important pilier s’est fait sanctionner d’un carton jaune, alors il peut être intéressant, en plus de cela, de jouer pour provoquer la mêlée.

On retrouve ici le fameux « principe des deux faiblesses » .